samedi 06 décembre 2008

Publié le par thierry

C'est la Saint Nicolas dans toute la Lorraine, cela nous encourage à prendre encore plus de plaisir à venir sur le tatami. Pour ma part, lorsque j'ai rencontré Saint Nicolas en ville il m'a dit qu'il faut manger des légumes... Au début je croyais avoir mal compris, mais comme il n'a pas l'habitude de dire de bêtise, j'ai réfléchi un peu et j'ai compris : son message est de faire attention à ce que je mange et à ce que je bois. Pas trop de sucrerie, pas trop de boisson gazeuse et sucrée, et des repas équilibrés avec des légumes et des fruits en dessert. J'arrête de grignoter entre les repas...

 

Mais revenons à nos moutons, ou plutot à nos judoka.

 

Les thèmes abordés samedi 06 décembre sont :

 

Au sol, comment répondre aux tentatives de sorties de mon partenaire quand je le tiens en Yoko Shio Gatame. Nous avons vu quatre tentatives de sortie (j'en avais prévues trois, mais vous en avez démontré une autre) et à chaque fois, quand j'immobilise en Yoko Shio Gatame, sur une tentative de mon partenaire, je modifie mon placement (tête, jambes, hanche) pour faire échouer son travail.

Nous nous sommes encore attardés un peu sur les chutes latérales. Ce travail est indispensable. Si je sais très bien chuter, je chuterai avec plaisir et avec mon partenaire nous pourrons travailler de manière vraiment efficace.

Debout, nous avons travaillé O Soto Gari, d'abord seul dans le vide en déplacement (Tandoku Renshyu = travail d'une technique en solitaire), puis à deux sans faire chuter (Uchi Komi) puis à deux en faisant chuter (Nage Komi).


Dans cette phase d'apprentissage, nous voyons que le pied gauche de Tori n'est pas à la hauteur du pied droit d'Uke. De plus Tori tire sur ses bras alors qu'il devrait pousser pour mettre Uke sur les talons.
Ce n'est qu'après avoir répété une technique plusieurs centaines de fois, voire des millers de fois que nous la maîtriserons.
Encore quelques efforts...


Nous avons terminé par des randori moitiés debouts - moitiés au sol.

 

Questions : lors de la relaxation, à la fin du cours, j'ai demandé aux judoka de fermer les yeux et de faire dans leur tête le plus beau des O Soto Gari. Cette méthode qui s'appele "imagerie mentale" vous apporte-telle quelque chose ?
Pour les sportifs qui ne pratiquent pas avec moi, utilisez-vous l'imagerie mentale ? Si oui, dans quelles conditions ?


Sportivement,

Thierry.

Publié dans Cours

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